Lettre de Eric Heidsieck (pianiste et compositeur)
25 juin 2014
Cher Ami Musicien,
A mon tour de vous remercier pour l’envoi du CD que j’ai écouté chaque fois avec beaucoup de plaisir.
Cette savoureuse « Colombine » qui danse en sabots une bourrée… Colombienne (!) pourrait avoir été écrit par Darius Milhaud. Néo classique avec piments corsés qui la fait côtoyer Stravinski…
Belle réussite pour oreilles averties mais qui peut décontenancer à la 1ère écoute…
En revanche permettez-moi de ne pas avoir été conquis par « L’élégie » dont la personnalité est plus indécise. (…)
Bien cordialement
Eric Heidsieck
Blog Ecouter de la Musique (1er juillet 2005)
JL Foucart musique pas classique
Ne lisez pas les lignes qui vont suivre. Subversives, elles pourraient vous faire changer d’avis. Ok, tant pis pour vous. Si je vous présente une personne qui donne gratuitement sa musique. Si cette même personne utilise le moyen moderne par excellence, le web pour que l’on soit plus proche les uns des autres. Encore mieux, si j’interview quelqu’un qui partage. Qui invite sur son site web d’autres musiciens afin de les faire connaître. A tous coups, vous me direz… « Ho… c’est un jeune chébran de la génération cyber techno rock ». Hé bien pas du tout. Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de vous présenter Jean-Louis Foucart, compositeur que je trouve grand et éclectique. Ne perdez pas une miette de sa musique et de son interview.
Visitez le site de Jean-Louis Foucart
2 Ecoutes, cinq questions, interview Jean-Louis Foucart - Blog Ecouter de la Musique : Si vous aviez la possibilité de converser avec un grand compositeur. Qui choisiriez-vous de rencontrer et pourquoi ? Jean-Louis Foucart : Un grand compositeur vivant…György Ligeti peut-être, dans la mesure où sa musique, très statique et « expérimentale » dans les années 50 -60 a beaucoup évolué ensuite pour devenir exubérante au plan rythmique et harmonique. Quelles influences l’ont conduit dans ce parcours à travers des mondes toujours très personnels mais si divers ? Ou encore, Henri Dutilleux, dont la dernière oeuvre, Shadows of time est d’une intense beauté. Je lui demanderai tout simplement comment il fait pour composer une telle musique… ces images intérieures, ces ombres qui le hante, cherche t-il à les exprimer en musique, ou au contraire les reconnaît-il dans les notes qu’il assemble, et dans l’orchestration qu’il imagine ? - Blog Ecouter de la Musique : Entre musique, famille et travail. Comment partagez-vous votre temps ? Quelle est l’activité qui selon vous mériterait que vous lui apportiez plus d’attention ? Jean-Louis Foucart : Oh, travail et musique sont pour moi la même chose, maintenant. Ma musique mériterait beaucoup plus de soins et de temps. Mais elle est de bonne compagnie et ne se plaint pas quand je la délaisse pour me consacrer à la famille… - Blog Ecouter de la Musique : Votre écriture couvre beaucoup de styles musicaux. Est-ce cela, être compositeur ? Jean-Louis Foucart : A défaut de vivre par la musique, j’ai vécu pour la musique. J’ai toujours eu le goût, le besoin d’improviser au piano, comme on boit parce qu’on a soif. Improviser au hasard des pianos rencontrés, des auditoires à charmer, au hasard des rythmes, formes et couleurs harmoniques qui me venaient sous les doigts. Le style : musette, jazz, classique, musique de chambre, musique symphonique, c’est le moyen de caractériser la musique pour la faire reconnaître et accepter plus facilement par l’auditeur. Avec le temps, l’improvisation a fait place à la composition en devenant plus structurée, plus réfléchie. Elle s’est complètement substitué en écriture, en véritable composition avec la mise en oeuvre de techniques élaborées que j’ai apprises, de moyens instrumentaux et informatiques plus sophistiqués. A force d’exigence, je me suis fabriqué un style plus personnel, dans lequel l’auditeur me reconnaîtra peut-être. Tout cela reste de la musique ! - Blog Ecouter de la Musique : Vous avez une culture musicale importante. Doit-on obligatoirement étudier l’harmonie pour atteindre le presque parfait ? Jean-Louis Foucart : Quand elle écoute beaucoup de musique, l’oreille se forme à l’harmonie, d’une façon plus ou moins consciente. L’acquis peut être suffisant pour improviser, même brillamment (l’improvisation n’est qu’imitation, voir mon bouquin sur mon site à ce sujet). On peut réaliser « d’oreille » de jolies musiques, rythmiques ou mélodiques, sans avoir étudier vraiment l’harmonie. Dès lors qu’il faut accompagner, arranger, orchestrer, on découvre rapidement le besoin de s’instruire pour se dépasser et progresser plus vite. Il en est en matière de musique comme en peinture ou dans tous les arts. - Blog Ecouter de la Musique : Qu’est-ce qui manque le plus à la musique à notre époque ? Jean-Louis Foucart : D’être écoutée, plutôt que d’être entendue ! Conclusion de Jean-Louis Foucart : Mon rêve serait de faire et discuter musique, sans conclure jamais !
Extraits de forums
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Petite suite pour piano en 5 mouvements
Très originale Suite pour piano de 5 tableaux pianistiques écrits par un pianiste-compositeur et improvisateur à la plume mordante et sarcastique.
Le plan de la suite est clairement donné :
A Premier tableau : : mes 1 à 40 ( 0 à 1’51 /audio )
B Deuxième tableau : mes 40 à 73 (10’52 à 3’ 12)
C Troisième tableau : mes 74 à 124 ( 3’13 à 5’22)
D Quatrième tableau :mes 125 à 167 (5’23 à 6’33)
E Cinquième tableau : mes 168 à 249 (6’34 à 7’53 )
Les harmonies sont recherchées ( c’est à dire le contraire de faciles,ou communes mais pimentées à souhait on adore !) et la partition est quasiment orchestrée ( grande harpe , basse, percussions, …)
certains tableaux offrent des similitudes comme ;
– les tableaux A et C : énergiques , aux rythmes saccadés, le ton y est percussif, les chromatismes nombreux, et on y retrouve beaucoup de contrastes d’expression ( même entre les 2 mains: voir sur la partition « cresc. dans les graves .mes 27 . » par exemple) Ce qui concourt à rendre cette musique claire, dynamique et pleine de relief.
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Les tableaux B et E sont d’allure plus débonnaire, presque joviale, bien que l’écriture soit aussi pointilleuse, mais le ton est apaisé, parfois allégé , à la façon des « scherzino ». symphoniques ( Poulenc et son Babar l éléphant, ou Prokoviev et ses pièces pour enfants ne sont pas si étrangers à ce genre de musique)
Enfin le tableau D , la délicieuse balade pour piano qui est l’ instant clé de la Suite ) est une véritable « invention » au sens où Bach l’entendait, avec son style en imitation ( écriture résolument horizontale) , le jeu entre les deux mains est fluide et élégant…et le clin d œil musical (mesure 165 – 167 ) avec sa quasi tierce picarde est très joliment écrit.
Sans se livrer forcément à la première écoute , la petite suite pour piano nous emporte peu à peu dans un récit nuancé et captivant – quelques accents glanés ça et là ( à Bach, , Duilleux,, Bartok,, Prokofiev , Errol Garner ) concourent à lui donner toute son originalité.
Emilie
Ps :
1/Cette mise en partition est une prouesse , car comment traduire en simple « solfège » de la musique pure et vivante, directement sortie du cœur et des doigts ?
Chopin n’avait-il pas les mêmes soucis quand il réécrivait ses pièces quasi improvisées au piano: on le vérifie quant on rencontre les rythmes intraduisibles et non-superposables appelés « guirlandes musicales »
2/ Pour la clarté de lecture, il n’est pas utile de noter tous les silences (ainsi les quarts ou huitièmes de soupir, ) parfois une notation expressive en notes piquées, allège considérablement la partition ( points placés au dessus des notes) et permet une lecture plus aisée
.( Un instrumentiste de renom, en avait fait utilement la remarque au grand compositeur américain Elliott Carter alors qu’ils préparaient tous deux la création d’une de ses compositions.) . Evidemment chaque cas est particulier et le compositeur est roi
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Danse des ménades 2e mouvement
Un triptyque d’acier et de lumière, confié au seul piano, voilà ce que le compositeur a choisi pour évoquer cette mystérieuse bacchanale du XXI e siècle, les Danses des Ménades. L’œuvre fortement architecturée, aux lignes claires et au contrepoint ouvragé, présente aussi une texture sonore sans cesse enrichie par des accords recherchés, dont l’agencement surprenant fait naître des harmonies chatoyantes, si personnelles…Mieux qu’invité à danser, à proprement parlé, l’auditeur se laisse peu à peu emporter par cette musique tout à tour frénétique et inquiète, énergique et joyeuse, pour se souvenir malgré lui de ces divertissements étranges .
Conçue en trois mouvements, dont le premier est le plus court, on pourrait bien rattacher cette oeuvre à ces danses compilées en Suite ou Partita des périodes baroques et classiques musicales… La forme adoptée reste classique, on découvre un langage tonal, polytonal parfois peut-être aussi de couleur modale, une métrique claire, des mesures binaires ou ternaires. Tout le reste aussi concourt à cette même impression : l’équilibre des mouvements, le contrepoint soigné, le souci de rappel des thèmes, de la variation cultivée tout au long des trois pièces.
Toutefois, d’aucuns y perçoivent des clins d’œil à la musique de jazz ? Qu’en est-il exactement ? Je répondrais qu’il faut « écouter » et mieux encore, se mettre au piano pour en avoir le cœur net…C’est en les jouant que l’on « reçoit » le plus finement les intentions réelles et parfois secrètes d’un compositeur…Il y a en effet par instant des tentations d’entrer en jazz , des instants très brefs, comme certains rythmes, déliés puis tout à coup resserrés, des touches délicates de swing à peine esquissées, de discrètes appogiatures, des notes chantées et martelées telles des sons joués sur un somptueux marimba …Mais en réalité, on ne plonge jamais au cœur de l’écriture jazzée,( jazzy ) constitué de rythmes plus nets, plus affirmés, aux formules fortement syncopées, aux couleurs et aux renversements d’accords typés, ou encore aux nombreux déplacements d’accents musicaux.
Le deuxième mouvement des Danses des Ménades, plus particulièrement illustre bien notre propos. Constitué de 376 mesures exactement, il est écrit dans une métrique ternaire ( un 3 / 4) le tempo indiqué est de « 165 » à la noire, soit un allegro assez rapide…Or dès la première écoute, et ce sera confirmé en la jouant, j’entendais cette danse comme une « sarabande » mais au tempo… accéléré ! Le rythme à ¾ habituel pour ce genre là, en est peut-être la raison, mais aussi le dessin des trois principaux motifs mélodiques me rappelant mais de très loin une sarabande d’une partita (en ut m) de Jean-Sébastien Bach…Même départ sur un intervalle de quarte, même élan dans la première incise, ( quoique notre sarabande frénétique ait ici l’avantage de démarrer sur une anacrouse et donc de lancer le mouvement ) et surtout, même clarté du contrepoint.
On peut considérer ce deuxième mouvement des Ménades en 10 parties principales en suivant le schéma harmonique et tonal de l’auteur : alternant une armure sans altération, puis avec, 5 ou 6 ou 3 bémols à la clé, (réb M , solb M , mib M et leurs tons relatifs ) nous évoluons dans ces tonalités, en commençant par une manière de la mineur ( mélodique descendant) …mais c’est plus complexe encore , puisque les accords
« chatoyants » ajoutent à cette première couleur d’autres éclairages…Il faudrait presque s’attacher à qualifier chaque mesure…
Voici une proposition de découpage de la pièce : A : mes. 1 à 84 / B : mes. 85 à 110 / C : mes. 110 à 136 / D : mes. 137 à 168 / E : mes. 169 à 184/ F mes 185 à 231 / G : mes 232 à 265 / H : mes. 266 à 298 / I : mes. 299 à 324 / J : mes. 325 à la fin. ( à noter que C et J sont des reprises de A ou A ‘avec de très légères variations ).
L’alternance des tonalités selon l’armure respective des parties : A (-) / B ( 5 bémols ) / C = A’( -) / D ( 6 bémols ) / E ( 3 bémols) F ( 5 bémols) / G (3 bémols ) / H (-) / I ( -) / J = A’’(-) /
Il y a donc aussi un schéma harmonique, coloré et structuré, le morceau s’assombrissant vers plus de bémols puis dans un chemin inverse s’éclairant vers les premières nuances de la mineur.
A la clarté de la forme s’ajoute la gaieté des motifs mélodiques , on en distingue trois : Motif 1 : Mes. 1 à 5 : mi la do ré-ré blanche liée mi -mi blanche pointée – en jeu legato Motif 2 : mes mi ré mi si sol la – la mes. 17 à 20 – en jeu pizzicato Motif 3 : une gamme fusée ascendante suivie d’un arpège descendant:
lab réb – fa solb lab sib do réb mbi fa solb lab solb lab fa mbi do sib mes 93 à 97
Le motif le plus souvent réitéré est le Motif 2, flûté , presque siffloté par les notes aigües du piano « joyeux » il allège le discours et conduit jusqu’à la fin du mouvement. Il sera énoncé au moins 9 fois dans ce seul mouvement tel quel dont une fois transposé…[ mes. 17-21 / 21-24/ 45- 48/ 49- 52/ 127- 129/ 131- 133/ 341-344/ 345-347/ et transposé 153-155 / ]
Le Motif 1 est cité 6 fois [ mes 1 – 5/ 41 – 45 / 111- 114/ 325-327 / 333- 337/ 365- 368/]
C’est le Motif le plus lyrique et conducteur de la sarabande , il sera joué lié et expressif.
Le Motif 3 retentit comme une transition, un passage, une glissade , il apparaît 2 fois seulement [ mes.93-97 et mes. 185 – 189] … Ce passage illustrerait un pas de danse acrobatique , une sorte de pirouette humoristique
( ascension de la gamme, appogiatures brèves, arpège descendant, et repos sur une finale longue).
La présence constante des accords et des séries d’intervalles conjoints, complète bien ces lignes horizontales très ciselées. Accords de septième, de seconde mais aussi de quintes, de sixtes. Un accord particulièrement se distingue par sa beauté : (peut-être à cause de la 7eme diminuée entendue ) à la mesure 19 ( fa# si mi b la ) on comprend pourquoi il s’attarde de lui-même sur 5 temps…
D’autres éléments embellissent cette pâte vivante et sonore : les successions de tierces, de sixtes, l’alternance d’intervalles de quartes et de quintes. Ces variations agrémentent le discours et l’animent de l’intérieur. Le point culminant de la dynamique apparaît mesure 295 à la fin, avec des ffff et sff , ( tel un crescendo d’un puissant orchestre ) juste avant de décroître peu à peu jusqu’à la note finale.
En écoutant encore une fois les Danses des Ménades, une évidence apparaît, c’est la topographie incroyable de cette écriture …Musique sculptée dans la matière sonore, organisée en lignes contraires, ascendantes, descendantes, zig zag, tournants pris au quart de tour, pentes, glissades, tout exprime une danse allègre , puis apaisée surtout dans le second mouvement, la « Sarabande frénétique » de toute façon ne laissera personne en repos et surtout pas l’interprète…
Il y a un grand plaisir à jouer cette oeuvre, sans verser dans le swing, il y a un balancement léger à saisir, surtout dans les dessins mélodiques descendants et les arrivées abruptes sur les accords. Il me semble qu’il faut tomber d’une note sur l’autre, comme les pas d’un promeneur en montagne qui accélère malgré lui…(ce n’est peut-être pas recommandé ceci dit ) …Ici, les sons sont précipités parfois les uns contre les autres, mais sans brusquerie…Certains passages impliquent aussi quelques légers déhanchements… Il s’agit de Ménades rappelons –nous…Tout dépend de votre technique pianistique…
Très proches des Partita d’un Jean-Sébastien Bach, apparentées aux sonorités inquiètes et drues des Métamorphoses nocturnes d’un Ligeti , les Danses des Ménades appartiennent certainement à un genre classique contemporain des plus originaux. Et plus qu’une danse dionysiaque, elles semblent être une invitation à arpenter physiquement l’espace sonore comme on le ferait d’un paysage urbain ou naturel…Ne font-elles pas songer paradoxalement, ces Danses des Ménades aux architectures si verticales , si variées et chatoyantes d’Atlantique, peut-être bien même à la Presqu’île de Manhattan, contemplée à l’heure bleue, juste avant l’aube, quand la ville frénétique est encore à moitié endormie ? Mazurka, (24/4/2007)
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Lady Lily
Ce matin, à l’endroit où je vis, après une chaude et lourde nuit d’été, un orage a éclaté. Les senteurs du jardin remontait jusqu’à mes fenêtres, j’ai mis le mp3 « Lady » en boucle et j’ai fait un beau voyage… Merci. Et je me dis que les musiciens sont des gens exceptionnels…et des agences de voyages bon marché…
Michel Gullo (aout 2000)
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Tango des réverbères
Superbe, ce tango!
Mario Litwin ( mai 2001)
.Je suis allé écouter ton morceau « tango »que je trouve vraiment bien, et j’aime aussi l’harmonie de ce morceau…
Bertrand Lambotin (mai 2001)
Ce que j’aime dans ta musique, c’est son côté « Jazzy mais pas trop » . C’est ce qui en fait entre-autres tout l’intérêt et la force. Jean-Louis PERU 2/04/2005
Son travail [est] une réussite totale…il a fait des recherches qui ont abouti à un document d’une centaine de pages qui mérite d’être téléchargé. Visite [du site] recommandée. Un peu de lumière sur cette science mal connue et souvent mal enseignée. C’est un travail dense qui exige plusieurs mois de lecture et d’expérimentation, et le forum permet d’échanger des propos avec l’auteur. J’ajoute un peu d’eau au moulin en ne recommandant que l’étude de l’harmonie par des méthodes écrites par des compositeurs (Hindemith, Rimsky Korsakov, Schonberg, Joachim Zamacois) dont JLF fait désormais partie, tout en évitant ceux qui ne le sont pas ou qui le sont mais qui n’expliquent pas « leur » harmonie.
Mario Litwin (compositeur, avril 2004)
Ton site est super (d’un point de vue webmaster) et ton bouquin est un chef d’oeuvre. Très intéressant même pour un néophyte. Je suis resté bleuffé par les mp3 téléchargeables pour illustrer les propos du maître.
Yves Jacquin-Ravot (09/12/2004 )
Je débute le piano et j’ai trouvé les vingt premières pages très intéressantes pour comprendre l’harmonie et je l’ai montré à mon professeur qui m’a dit que c’était très bien fait et cela pouvait me servir.
Jeanne-Marie Mahé (29/01/2006)
J’aime beaucoup le côté historique du traité: 20 leçons d’harmonie. J’aime aussi beaucoup la recherche de clarté dans les explications des différents sujets. Puisque, étant québécoise, je viens d’un mélange d’école nord-américaine et d’école française, je me demandais s’il y a une bibliographie à ce traité. Car je retrouve un p’tit accent nord-américain à plusieurs articles (notamment au sujet des fonctions d’accords). Évidemment, ça me plaît beaucoup…. Mais est-ce que vous avez déjà travaillé au Québec ou bien est-ce que ce que je croyais nord-américain est en fait totalement français…?
En tous les cas, BRAVO!!!!! C’est l’ouvrage le plus intéressant que j’ai lu jusqu’ici avec « Harmony and Voice Leading » d’Edward Aldwell et Carl Schachter et le Traité d’Harmonie de Vincent d’Indy (publié dans les années 1970).
Josée April, Quebec 13 octobre 2007 (Josée April est titulaire d’un doctorat de l’Université de Montréal et est diplômée des conservatoires de Lyon et Toulouse, en plus d’avoir travaillé avec des sommités du monde de l’orgue comme Raymond Daveluy, Tom Koopman, Michel Chapuis et Jean Langlais. Elle enseigne l’orgue, le clavecin et les matières théoriques au Conservatoire de Rimouski).
Voir également les analyses et commentaires sur les anciens forums des Compositeurs Associés.